Ma rencontre avec le piano
Comment et pourquoi j'ai commencé
Quand j'étais jeune, j'adorais le son du piano. Mais comme mes parents n'étaient pas assez fortunés pour m'en offrir un, j'ai dû me contenter d'une guitare, ce qui n'était pas si mal.
Une quarantaine d'année plus tard (le temps passe...) mon épouse et moi avions une excellente amie, Josiane, qui possédait un vieux piano. Elle n'en jouait pas, il était là en décoration. Le destin a voulu que cette amie décède d'une méchante tumeur au cerveau. Elle était célibataire, sans enfants, et sa seule famille était son frère, Georges. Quand celui-ci m'a demandé si le piano m'intéressait, je n'ai pas hésité une seule seconde. Il est peut-être un peu tard pour apprendre, j'ai 56 ans à cette époque, mais il fera déco en même temps qu'un souvenir de Josiane. Et en démontant les panneaux pour le nettoyer, il y avait des partitions à l'intérieur. La Méthode Rose, pour débuter, et des partitions simplifiées. Tentation !
Et grâce aux quelques conseils d'un neveu qui pratiquait depuis longtemps, je me suis lancé. Ce vieux piano, de marque Holstein, était tout désaccordé, mais pour commencé ça fera bien l'affaire. Je me suis ensuite acheté un piano numérique, Yamaha P105, ce qui à l'avantage de pouvoir jouer avec un casque. Avec un acoustique installé dans la grande pièce à vivre (pas de place ailleurs), il est difficile de jouer avec quelqu'un qui veut regarder la télé, par exemple.
Suite à un réaménagement, nous avons dû nous séparer du piano de Josiane, à contrecoeur, mais elle, elle est toujours dans nos souvenirs.
Le piano de Josiane
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